Exposition “Les Endormis” de Guillaume André et Florent Maussion
Le collectif artistique Centrale 7 accueille jusqu’au 1er octobre une exposition commune du peintre Florent Maussion et du vitrailliste Guillaume André, tous deux artistes du Carreau de la mine de fer de Bois II, à Nyoiseau (Maine-et-Loire).
“Par ce dialogue entre deux approches artistiques, l’exposition « Les Endormis » invite le visiteur à s’interroger au-delà de ce qu’il voit, à réveiller son être profond.”
Exposition ouverte les samedis et dimanches jusqu’au 1er octobre, de 14 h à 18 h. Prix libre.

L’exposition “Les Endormis” explore deux approches distinctes de l’art contemporain. Dans les œuvres de Florent Maussion, les corps endormis, peints sur des supports de matelas, offrent une multitude d’interprétations. En effet, ces représentations oniriques semblent convier le spectateur à plonger dans leur intimité laissant ainsi les possibles lectures ouvertes à l’emprise de l’imaginaire. Au-delà de leur apparence sereine, de leur fragilité et de la tendresse qui s’en dégage, ces corps pourraient-ils figurer la métaphore d’une société ensommeillée et léthargique face au monde qui les entoure ?
En contrepoint, Guillaume André dévoile une série de vitraux numériques animés par des écrans vidéo. Véritable contraste entre le digital et l’art ancestral du vitrail, cette confrontation interroge l’influence du monde moderne sur notre perception esthétique. Guillaume André ne s’attache à aucun jugement de valeur sur l’art numérique ou l’art traditionnel mais, au contraire, fusionne les deux. La fascination exercée par les vitraux au Moyen-âge entre en résonance avec celle suscitée par nos écrans au quotidien.
Au cœur de cette exposition, l’opposition fondamentale entre les matelas peints de Maussion, dont la matérialité franche et brute s’affirme, et les vitraux numériques d’André, plus technologiques et immatériels, permet d’instaurer un dialogue entre la matérialité et la virtualité.”Les Endormis” invitent ainsi le visiteur à s’interroger au delà de ce qu’il voit, sur les recoins endormis de notre être intérieur.