Eric Sanchez
arrivé à Centrale 7 : mai 2018 |
Forgeron
Tout a commencé avec les jeux de construction. Eric s’est rendu compte très tôt que ce qu’il aimait, c’était fabriquer. Même en musique, il fabrique. C’est en fabricant des morceaux, en inventant des accords, qu’il s’est mis à jouer de la guitare.
Ayant été éduqué dans l’idée qu’il faut opposer jeu et travail, c’est après quelques années d’une vie professionnelle et de diplômes obtenus par le CNED, qu’il a choisi de vivre sa vie en s’amusant. « Je choisis ou je meurs » : le décor de son avenir était planté… oui mais que faire ? Fa-bri-quer !
Il choisit le métal comme une ouverture vers toutes les matières et se rend compte finalement qu’une vie ne suffirait pas à explorer ce matériau.
Il travaille l’assemblage de métaux récupérés et la forge, deux techniques très différentes. Alors que la forge nécessite de tout prévoir, tout calculer, la récup’, elle, oblige à se faire confiance.
Quoiqu’il en soit, la fonction de l’objet est le point de départ, comme une excuse pour fabriquer la structure. Sans fonction, c’est le vide. L’esthétique arrive ensuite, inhérente à la structure. C’est elle qui crée l’esthétique, du fait de la fonction qui lui a été assignée et des contraintes qui viennent ponctuer sa fabrication. Et plus il y a de contraintes, plus il y a d’esthétique, car les contraintes imposent de concevoir et fabriquer des formes pour y remédier. Et puis c’est en répondant à ces contraintes qu’il y a des accidents, eux-mêmes source de liberté.
Une contrainte qu’Eric affectionne ? Travailler en collectif. Faire ensemble. Et faire se rencontrer les matières. C’est là, dans ce dialogue des matières, qu’Eric réfléchit vraiment à l’esthétique.
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